• "Si tu diffères de moi, loin de me léser,
    tu m'enrichis"

Georges informe et partage

L’association Georges Troispoints s’est fixé un but : présenter la Franc-Maçonnerie en général et le Droit Humain de France (dont ses fondateurs sont membres) en particulier, de manière simple et sans détours.

A cela de multiples raisons : peu ou pas informés, beaucoup s’interrogent à propos de ce que font les francs-maçons au cours de leurs réunions, alors que les francs-maçons, eux-mêmes, se demandent comment le faire savoir pour dissiper les préjugés tenaces.

Mais surtout, trop d’adolescents ou de jeunes adultes, nous pensent en Illuminati, Skull and Bones, Maîtres du monde, manipulateurs occultes, voire en mouvement sectaire !

Quels que soient les preuves et arguments opposés, se crée un cercle vicieux d’où semble avoir disparu tout esprit critique. Il y a là un boulevard ouvert pour le recrutement des sectes et des extrémistes. Pourtant, les Illuminati de Bavière sont dissouts depuis 1785 et les soi-disant rituels satanistes des francs-maçons ne sont en réalité qu’un canular monté il y a bien longtemps par Léo Taxil, ce qu’il a lui-même reconnu. La théorie l’Abbé Barruel, dans ses «  Mémoires pour servir l’histoire du Jacobinisme » (1797), selon laquelle la Révolution française aurait été organisée dans les loges maçonniques et dans les clubs, notamment celui des Jacobins, a fait long feu ; il en va de même du fameux « Protocole des sages de Sion » qui dénonce un complot juif mondial ; tous savent qu’il s’agit d’une manipulation commandée par la police politique du Tsar Nicolas II à Matthieu Golovinski. Néanmoins, en ce début de XXI°siècle ce texte circule encore à des fins partisanes évidentes.

Pour d’autres la franc-maçonnerie serait la « synagogue de Satan » : « De même que les fidèles de Dieu se rendent à l’église, les fidèles du diable se rendent au sabbat […]. Circulait un traité anonyme écrit vers 1430, « Errores gazariorum », qui reprenait les théories des hommes d’église et définissait pour un plus large public les sorciers, non plus comme des individus particuliers, mais comme les membres d’une secte participant à un vaste complot contre la chrétienté. Ils se réunissaient certains soirs, loin des regards des bons chrétiens, pour rendre hommage à la pire des créatures, le diable lequel apparaissait sous la forme d’un chat noir […] Ces réunions s’appelaient “synagogues”, rappel des lieux de réunions des juifs où, selon les chrétiens, on ne faisait que bavarder dangereusement, voire comploter » Le Fur D. : L’inquisition Tallandier 2012.

L'expression « synagogue de Satan » fut appliquée en 1873 à la franc-maçonnerie dans l'encyclique Etsi Multa de Pie IX, puis popularisée et fixée dans l'imaginaire catholique par Mgr Léon Meurin.  Cependant, les plus nuancés concèdent que « si tous les Francs-maçons ne sont pas satanistes, tous les satanistes sont Francs-maçons » !!!

Force est d’admettre que la notion de secret, certes historiquement justifiable, excite les passions, génère fantasmes et peurs qui se concrétisent en préjugés et anathèmes.

Enfin, la mondialisation comme l’immédiateté de diffusion de l’information, quelle que soit sa qualité, offrent une vaste tribune ainsi qu’une chambre de résonnance aux propos les plus stupéfiants.

L’obscurantisme s’expanse dans le vide spirituel et la haine du différent.

Sur fond de crise sociale avec son lot d’exclusions et de discriminations, la quête de boucs émissaires bat son plein. Elle est accompagnée par la recrudescence d’un anti-maçonnisme diffus, de grande diversité, porté par des groupes aux motivations hétéroclites.

Il semble donc indispensable de faire connaître « au dehors », dans le monde « profane », qui sont vraiment les francs-maçons et surtout qui ils ne sont pas.

En somme, répondre dans la transparence à toutes les interrogations de ceux qui ne veulent pas se contenter de voir la franc-maçonnerie à travers stéréotypes, clichés et idées reçues. Leur présenter les francs-maçons pour ce qu’ils sont dans leur immense majorité : des humanistes, ambitionnant se perfectionner par un travail commun. Dans le respect mutuel, enrichis de leurs différences et spécificités, ardents défenseurs de la dignité humaine, ils souhaitent participer à l’édification d’un monde de justice, de paix et d’équité, persuadés que leur utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain.

Espérons qu’à travers ce site, comme grâce au Café Maçonnique trimestriel qui nous permettra la rencontre, nous saurons faire comprendre notre fierté d’être francs-maçons : elle tient à la beauté de nos engagements comme à la force de nos convictions.

Qui est Georges ?

Lorsqu'il fallut trouver un nom à notre association, les idées n'ont pas manqué. Puis vint presque naturellement cette envie de rendre hommage à l'un des fondateurs du Droit Humain, Georges Martin. "Si Maria Deraismes a été par son initiation le point d’ancrage de la maçonnerie féminine, Georges Martin a été véritablement le constructeur de la franc-maçonnerie mixte et le créateur de l’Ordre international Mixte Le Droit Humain". Voila pour Georges. Le "Troispoints" parce que le "3", en franc-maçonnerie est un chiffre symbolique très important et très fort. Ainsi est né Georges Troispoints. Hello Georges...

Qu'est-ce que le Droit Humain? 

Obédience historique de la mixité, Le Droit Humain de France incite tous ses membres, hommes et femmes, à agir dans la société, ici et maintenant, portés par les principes républicains de Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité. En Moselle, le Droit Humain regroupe près de 320 hommes et femmes. 

Pour plus d'information sur la fédération française rendez-vous sur droithumain-france.org

Les amis de Georges

Voici quelques liens de sites ou blogs amis que Georges vous recommande  :