8 Mars 2019 : journée internationale des droits des femmes

8 Mars 2019 : journée internationale des droits des femmes

« Aucun projet de société ne peut être viable s’il ne se conjugue également au féminin » 
Fawzia Houari

L’égalité entre les femmes et les hommes passe par la reconnaissance égale de leur liberté de penser et d’agir, comme celle de leurs droits. Cette égalité doit être accordée à toutes les femmes et toutes les filles partout dans le monde. Force est de constater qu’on en est encore très loin.

La Fédération française du DROIT HUMAIN rappelle que les femmes représentent la moitié de la population mondiale, c’est à dire la moitié de son potentiel, qui n’est absolument pas reconnu à sa juste valeur, quand il n’est pas nié !

Dans de nombreux pays, le chemin de l’émancipation reste long et semé d’embuches pour toutes celles qui ont le malheur de naître filles, celles que l’on va parfois marier de force, encore enfants. Ces obstacles ont été mis en place et institutionnalisés par des responsables politiques, économiques ou religieux. Dans ce domaine les mentalités évoluent très lentement.
Les femmes subissent des mutilations, des violences sexuelles et physiques, des privations, des humiliations, et des harcèlements dus à des pratiques culturelles et religieuses inacceptables, rétrogrades et même illégales. Certaines en perdent la vie.

Ces situations perdurent alors que l’accès à l’éducation, à la santé, le respect de l’intégrité sont des droits fondamentaux et inaliénables pour tous les êtres humains.

Si les inégalités entre les sexes diminuent dans certains domaines et en certains pays, de gros progrès restent à faire et de trop nombreuses femmes et filles continuent de pâtir de discriminations fondées sur le sexe dans toutes les régions du monde.

La France n’est pas plus vertueuse notamment en matière de salaire. A qualification égale, en 2018, les femmes ont gagné 18,6 % de moins que les hommes (Source : Observatoire des inégalités).
Certaines femmes exerçant des métiers indispensables et difficiles sont doublement pénalisées. Pour celles, qui exercent des emplois de service s’ajoute à la pénibilité, un travail émotionnel consistant à gérer les émotions parfois négatives des personnes dont elles s’occupent.
Non seulement ces métiers d’entretien et d’hygiène, de gardes d’enfants, d’assistance ou d’aide aux personnes, sont peu reconnus et mal rémunérés, mais en plus ils exigent un contact humain prolongé ou une attention particulière portée à chaque cas. Par leur travail dans les crèches, les écoles, les hôpitaux et les EHPAD ces femmes permettent aussi à d’autres personnes de participer ainsi au développement économique et social de la société.

Au DROIT HUMAIN, nous avons conscience que l’avancée du progrès social passe par la considération entière et sans concession des femmes, par l’affirmation et le respect de leurs droits. Toutes les citoyennes et tous les citoyens doivent y veiller afin que l’égalité ne soit plus un combat mais un acquis irréversible.

A l’occasion de cette Journée internationale des droits des femmes, les francs-maçons du DROIT HUMAIN rappellent que l’article premier de la Constitution Internationale de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN affirme depuis plus d’un siècle l’égalité entre les femmes et les hommes.

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN

lien de de communiqué sur le site de la fédération : www.droithumain-france.org/journee-internationale-des-droits-des-femmes-...